RESUME RESUME Est?ce que les gouvernements africains sont aussi improductifs que le donne à entendre le Accelerated Development Report? Il existe peu de preuves qui permettent de soutenir la thèse de l’existence d’une corrélation entre l’importance des dépenses gouvernementales et les rendements économiques des SSA. De là le fait que le Rapport est mal conçu lorsqu’il veut démontrer qu’une réduction de la taille du secteur public entrainerait obligatoirement un développement accéléré. De plus, en pratique, la privatisation signifierait, dans la plupart des cas, l’arrivée de capitaux étrangers qui, probablement, apporteraient peu d’avantages à l’économie interne. Encore plus préoccupant est le fait que la prestation des services de base, d’après le Rapport, devrait être confiée au secteur privé. Les raisons n’en sont pas très claires mais les conséquences signifieraient très certainement une réduction dans l’accès aux services pour les pauvres du secteur rural. Il ne fait aucun doute que dans la conjoncture internationale actuelle, les budgets des gouvernements africains ont besoin d’être adafptés, mais ceci ne doit pas se faire au détriment d’une diminution des investissements dans les valeurs humaines dont dépend, à long terme, la croissance de la productivité. Des réductions de dépenses administratives et de défense alliées à des modifications de structures des salaires constitueraient, pour les SSA, des options plus efficaces et socialement plus désirables. RESUMEN RESUMEN ¿Son los gobiernos africanos tan improductivos como implica el Informe de Desarrollo Acelerado? Existe muy poca evidencia que respalde la reclamación de que existe una correlación entre el volumen de gasto del gobierno y el rendimiento económico en Africa Subsahariana. Por esta razón, se interpreta mal el Informe al argüir que una reducción del ámbito que abarca el sector público daría lugar necesariamente a un desarrollo acelerado. Más aun, en términos prácticos, la privatización implicaría, en la mayoría de los casos, la atracción de capital extranjero, con la improbabilidad de que aporte escasos beneficios a la economía nacional. Es aun más preocupante el hecho de que lo que el Informe recomienda que debería situarse en manos privadas es la provisión de los servicio básicos. No resultan claras las razones para ello, si bien efectos serían con toda certeza la reducción de acceso a los servicios para los pobres del sector rural. No existe duda alguna de que a juzgar por el clima internacional, necesitan ajustarse los presupuestos de los gobiernos africanos, acción que no debería ser a costa de disminuir la inversión en los bienes humanos sobre los que depende el incremento de la productividad a largo plazo. La reducción de los gastos en administración y defensa, junto con cambios introducidos en las estructuras de jornales y salarios, constituirían alternativas más eficaces y socialmente deseables para el Africa Subsahariana.
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