Summary This article presents some material from an empirical study in Chivi Communal Area of southern Zimbabwe in an attempt to unravel the concepts of conjugal contracts and divisions of labour which have become unhelpfully collapsed into reductionist stances on women and environments. A comparison between two sites, Madangombe and Gwendomba, in which people articulate a broadly similar set of conjugal expectations, is used to show the different meanings fashioned by women and men from this and the environmental implications of these strategies. It emerges that divisions of labour are not derived in a simple way from conjugal contracts, nor are environmental outcomes easily read off from divisions of labour. Control of the labour of others, the use of technology, the access to commoditized domestic labour and markets are all ways in which women’s agency reconstitutes the content of conjugal contracts, most successfully in the more environmentally stressed area, and subverts predictions based on the assumption that conjugal contracts express environmental relations. RESUME Des contrats conjugaux aux relations environnementales: réflexions sur le travail et la technologie L’article présente certains résultats d’une étude empirique menée dans la région communale du Chivi, dans le sud du Zimbabwe, afin de déméler les concepts des contrats conjugaux et du partage du travail: ces concepts s’étant peu utilement fusionnés dans certaines attitudes réductionnistes relatives aux femmes et aux environnements. L’auteur fait appel à une comparaison entre Madangombe et Gwendomba, deux centres d’étude où les populations articulent des attitudes largement parallèles au niveau conjugal: cette comparaison permet de mettre en lumière les différentes significations à l’égard de leurs attentes auxquelles aboutissent les hommes et les femmes, ainsi que les implications environnementales de ces stratégies. L’étude révèle que le partage du travail ne découle pas simplement des contrats conjugaux; et que, par ailleurs, que ces partages du travail ne permettent aucunement d’aboutir à des suppositions relativement aux conséquences environnementales. Le contrôle du travail d’autrui, l’exploitation de la technologie, l’accès aux ressources et au marché du travail ménager sont tous des moyens grâce auxquels l’intervention des femmes peut aboutir à la renégociation du contenu des contrats conjugaux: le succès de cette renégociation se constate le plus souvent dans les régions où les contraintes environnementales sont les plus sévères et dans leur ensemble, ces facteurs renversent toute prévision basée sur la supposition que les contrats conjugaux sont d’eux mêmes l’expression des relations environnementales. RESUMEN De contratos matrimoniales a relacines de medio ambiente: ideas sobre trabajo y tecnología Este artículo presenta material de un estudio empírico realzado en el área comunal Chivi, en el sur de Zimbabwe como un intento de aclarar los conceptos de contratos matrimoniales y división de trabajo que desafortunadamente han degenerado en actitudes reduccionistas hacia la mujer y el medio ambiente. Se utiliza una comparación entre dos comunidades, Madangombe y Gwendomba; en ellas la gente enuncia una serie de expectaciones conyugales básicamente similares. La comparación muestra los diferentes significados que estas expectaciones tienen para hombres y mujeres, y las implicaciones ambientales de estas estrategias. Se hace evidente que las divisiones de trabajo no derivan simplemente de los contratos conyugales, y que las consecuencias para el medio ambiente no pueden juzgarse a partir de estas divisiones. El control sobre el trabajo de otros, el use de tecnología, el acceso a la labor doméstica y a los mercados son todas formas en las que la agencia femenina reconstituye el contenido de los contratos conyugales, alcanzando sus mayores éxitos en las áreas donde el medio ambiente se encuentra más amenazado. También contradice las predicciones basadas en la presunción de que los contratos matrimoniales expresan relaciones medio ambientales.